SAINTE RITA DE CASCIA ET SAINT JUDE TADDEE
SAINTE RITA DE CASCIA
Rita naquit au mois de mai 1381, à Roccaporena, près de Cascia (Ombrie). Sa naissance porte déjà le cachet du surnaturel : des abeilles mystérieuses, voltigeant autour de son berceau, pénétraient dans sa bouche entr'ouverte et en ressortaient sans lui faire aucun mal. Par ce miracle, Dieu voulut sans doute préconiser en Rita cette vertu de douceur dont elle devait être par la suite le vivant et sublime modèle. En effet, mariée par ses parents à un jeune homme du pays, sa vie conjugale fut un vrai martyre à cause du caractère violent et brutal de son mari. Mais avec une douceur et une patience héroïques, Rita parvient à le convertir.
En 1416, son mari fut tué. Rita pardonna généreusement, et s'efforça encore d'éloigner de ses deux enfants tout sentiment de vengeance jusqu'à demander à Dieu le sacrifice de leur vie plutôt que de les voir un jour homicides. L'héroïque prière fut exaucée.
Restée seule, Rita se consacra entièrement à Dieu qui, d'une façon miraculeuse, la fit entrer dans le couvent des Augustines de Cascia, où elle passa 40 ans dans l'exercice héroïque de toutes les vertus. Le Jeudi Saint de 1441, pendant une extase, Rita fut miraculeusement blessée au front par une épine du Christ devant lequel elle priait.
Le 22 mai 1457, comblée de mérites, Dieu l'appela à Lui. A sa mort, une lumière merveilleuse inonda sa cellule, une odeur ineffable se répandit dans le couvent, et son âme fut vue, auréolée de gloire, monter au Ciel. Elle fut proclamée Bienheureuse en 1737, et canonisée au mois de mai 1900. Aujourd'hui, la dévotion à Sainte Rita est universelle et ses grâces sont innombrables. Elle est invoquée surtout dans les cas désespérés. Son corps, miraculeusement conservé, repose dans son Sanctuaire de Cascia, en Italie.
SAINT JUDE TADDEE |
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Le saint apôtre Jude, frère de Jacques le Mineur et cousin de Notre Seigneur Jésus-Christ, était désigné par un surnom ; on lui en donnait même deux : Lebbée et Thaddée, ce qui fait dire à saint Jérôme qu'il était trinomius, à trois noms. Les deux surnoms peuvent se traduire par l’expression : homme de cœur ; encore que le premier exprime plutôt le courage, tandis que le second exprime plutôt la tendresse, qui, sans doute, étaient les caractéristiques de cet apôtre. Et c'est peut-être pour son âme affectueuse, que le peuple chrétien l'a de préférence nommé Thaddée. « Si on vous poursuit dans une ville, sortez-en, secouant la poussière de vos pieds, et fuyez dans une autre[3]. » Les apôtres se partagèrent donc le monde avec une émouvante audace, et partirent. « On aime à se représenter cette suprême réunion où les Douze, tout pénétrés encore de la bénédiction et de la parole de Pierre, qui leur a rappelé les bontés du Maître, se séparent en s'embrassant. Ils ont au front un rayonnement céleste. Leur main serre énergiquement le bâton de voyageur qui sera leur houlette ou leur sceptre. Ils n'ont rien d'autre pour lutter contre l'ennemi, que la foi au Maître qui les envoie, et cependant on sent que leur triomphe est certain. C'est par ces paysans galiléens pauvres, ignorants, inexpérimentés, que le paganisme sera vaincu, comme Goliath l'avait été par David, le pâtre de Bethléem. »Vers quelles nations se dirigèrent Thaddée et Simon ? Il est difficile de l'établir. Quelques-uns ont cru voir Simon chez le roi d'Edesse[4] qui l'aurait envoyé au roi d'Assyrie pour le guérir d'une maladie dangereuse. Selon d'autres, après avoir évangélisé l'Egypte, poursuivant sa route à travers l'Afrique, il serait parvenu jusqu'en Angleterre. Une tradition prétend qu’il passa d'Edesse en Mésopotamie, d'où il revint mourir à Edesse. Il semble plus probable qu'après l'Egypte, Simon s’en fût en Perse, puis que, revenant sur ses pas, il aurait rejoint en Mésopotamie Thaddée, au martyre de qui il aurait été associé.
Ces derniers temps, j'ai prié très fort, comme de ma vie, je crois, je n'ai jamais prié et c'est vers EUX que je me suis tournée par deux neuvaines... Au hasard de ma visite chez Emmaüs, il y a 15 jours, et alors que je me promenais parmi le stand de vaisselle, mon regard a été attiré par une vitrine. Pourquoi celle là, je n'en sais rien... Et, au milieu de cette vitrine, était une assiette en faïence... Vous savez, ces assiettes kitchouilles que l'on ramenait de vacances pour remercier la voisine qui avait arrosé le géranium et nourri le canari... Et, comme un aimant, cette assiette m'attirait irrésistiblement... J'y suis allée, comme poussée par une main invisible... Et sur cette assiette... Sainte Rita me souriait... J'ai senti une chaleur m'envahir et une main se poser sur mon épaule... Je suis restée pétrifiée un bon moment devant cette assiette ébréchée... M. Ciboulette m'a appelée... Je l'ai rejoint... J'avais compris que je serais exaucée... A SAINTE RITA ET A SAINT JUDE TADDEE Avec toute ma gratitude... A Jean-Noël l'ami de Papa et Maman Brodent qui lutte de toutes ses forces contre la maladie.
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