Ce que nous devons aux hongrois, à part qui vous savez....
Ladislas Ignace de Bercheny, comte de Berchény est né le 3 août 1689 à Eperies en Hongrie et décédé le 9 janvier 1778 janvier à Luzancy en France. Militaire hongrois, il fut élevé à la dignité de maréchal de France en 1758 et décoré de la Croix de Saint-Louis, en raison de ses talents militaires et surtout, pour avoir levé en 1720, un régiment de cavalerie "houzards" parmi les émigrés hongrois exilés en Turquie, régiment qu'il mit au service des intérêts du Roi de France.
A la tête de ce régiment, il fit merveille sur tous les champs de bataille de l'époque : Pologne, Autriche, Flandres, etc...
Il mourut au château de Luzancy le 9 janvier 1778 après s'être retiré du service. Il était fils de Nicolas de Berchény et de Christine Dugreth d'Homanay, il épousa Catherine Wiet-Girard dont il laissa postérité.
Il ne savait pas à sa mort, que ce régiment de cavalerie, lui survivrait jusqu'à nos jours, porterait encore fièrement,
ses couleurs, son blason :
« Ecu ovoïde, parti, au un de gueules à la croix pattée d'argent, cantonnée de quatre croisettes de même, au deux azur à la licorne d'argent issante sur une couronne tréflée d'or et posée sur deux montagnes en figure de cours entrelacés d'argent et mouvantes de la pointe de l'écu, avec l'adjonction du nom du régiment « Bercheny » d'or sur fond de sable (flanc et canton de la pointe senestre). »
Relèverait sa devise : "OMNIAN SI PERDAS FAMAM SERVARE MEMENTO" "Si tu as tout perdu, souviens-toi qu'il te reste l'honneur" Et porterait en souvenir de lui, Ce béret amarante associant une "hongroise" brodée, à l'insigne des parachutistes. Cette hongroise, signe distinctif des hussards qui symbolise les rangées de brandebourgs en fils blancs disposés sur le dolman et la pelisse de l'uniforme des hussards de l'Ancien Régime.
Et dont l'insigne signifie : "J'ai fait le tour du monde, j'y ai perdu des plumes, mais je me vengerai !"
Depuis le 10 avril 1953, le 1er RHP a pris "ses quartiers" à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, au sein du Quartier Larrey, gardé par le Maréchal Foch, natif de la capitale de la Bigorre, et du Quartier Foix-Lescun.
Et peu savent, que ces beaux houzards nous ont laissés cet accessoire de mode qu'est la cravate, à l'origine, une pièce d'étoffe qu'ils nouaient autour de leur cou en souvenir d'un amour laissé au pays, et que les parisiens adoptèrent rapidement. Le mot "cravate" serait d'origine croate. De même si ces intrépides soldats portaient leurs cheveux longs, c'est que ceux-ci, une fois tressés sur leur nuque, étaient censés les protéger des coups de sabres de l'ennemi. Dans la cavalerie légère, la coiffure traditionnelle comprenait:
C'est dans ce régiment que M. Ciboulette s'engagea un beau jour du mois d'août 1975.... Il avait 20 ans, il était beau, il sentait bon le sable chaud et comme dans la chanson il était tatoué.... Je l'ai rencontré le jour des 21 ans de cet ami de Gironde : le 2 mai 1976. De ce jour là, je n'ai jamais regardé un autre homme que lui, je me souviens encore de tout ce qu'il m'a dit, de ses silences et de ses yeux. Ce jour-là, je savais déjà qu'il serait mon mari et le père de mes enfants. Fiancés le 20 avril 1977, mariés le 30 juillet 1977, et Nénette est née au printemps 1978 suivie en 1983 et 1986 de sa soeur et de son frère... La vie à ses côtés ne fut pas des plus simples, les OPEX succédant aux OPEX, les Noëls sans lui, les vacances sans lui, passaient les saisons et sa présence en pointillés... Il n'y avait pas internet, ni le portable pour nous relier l'un à l'autre, seules les lettres attendues avec impatience nous permettaient de continuer notre dialogue, des centaines de lettres conservées dans trois énormes boîtes et qui résument les 15 premières années de notre mariage... Je crois que seule une femme sait conjuguer le verbe attendre à tous les temps et à l'infini. Je l'ai conjugué sans déplaisir. L'attendre, c'était comme un temps suspendu, j'aimais le silence du soir et reprendre, une fois mes petits endormis, mon dialogue avec lui par la pensée et par le coeur. Dieu m'est témoin, que pas un jour, pas une heure, pas une minute, il n'est présent dans mes pensées. Seules les compagnes de ces hommes au destin si particulier comprendront ce que je veux dire... A mes petites soeurs, compagnes, épouses, fiancées et amies de coeur de ces soldats loin de chez eux , en des territoires parfois hostiles, je transmets par ce billet mes pensées affectueuses... .... BON WEEK-END A TOUS... | ||||